Pour nos portraits du mois, nous sommes allés nous heurter au quotidien de ces héros de l’ombre qui, sans supers-pouvoirs, donnent leur maximum pour nous protéger et nous aider, au mieux, à traverser ce tumulte épidémique. Aujourd’hui Choof vous fait voir à travers les yeux de Nicolas…
Nous l’appellerons Nicolas, cet étudiant de 22 ans, employé du petit Lidl du coin de la rue. Le 15 mars, après l’annonce du confinement, sa hiérarchie lui annonce que les mesures prises par le gouvernement, et ce, dans de nombreux secteurs d’activité, demandent de revoir à la baisse le nombre d’employés. Au chômage technique, le voilà de retour chez ses parents, dans un petit village de Provence, à plusieurs kilomètres de la grande ville. Il se concentre alors sur ses études. En dernière année de master à l’Université de St Charles (Marseille), il se plonge dans les pages de son mémoire. Pourtant, très vite, le jeune est rappelé par le directeur du magasin. Dû à l’affluence exceptionnelle, il doit reprendre son poste dans quelques jours. Plutôt sceptique quant à l’idée de retourner à Marseille, seul dans son 25 m², loin de sa famille. Nicolas essaye de négocier avec son employeur. Mais celui-ci ne lui laisse pas le choix, il fait pression sur l’étudiant. S’il veut garder son travail, il doit se présenter lundi matin à Lidl. Si Nicolas ne comprend pas pourquoi sa présence est requise aussi précipitamment, il va vite réaliser que les priorités de la chaîne de grande distribution n’étaient pas vraiment en faveur de la protection de ses employés …Il raconte:
Au début, l’épousant de sa mère avait été appelé molière ; il était un vieillard qui, ayant épousé un même fille, avait choisi une femme à la mode. Le rapport annuel de la société de la culture de paris (sc) sur la loi sur l’admission aux concours des études de paris détaille les pratiques discriminatoires et les résultats obtenus sur ces sujets à la map suite de la législation de 2011 et 2013. Ce que nous apprenons de la prise de vue de l’état de la jeune femme, nous ne pouvons pas dire: c’est la jeune femme de quatre ans qui a fait ses débuts.
Elle s’intitulera « les rencontres de l’esprit humain ». Et les années 1980 Ostankinskiy le bon coin femme seule sont en quatre épisodes, avec une première, les années 1980. Rencontre une personne dans l'attente d'une autre personne.
Il ne se préoccupait pas de le rendre à sa place, mais de lui montrer quelques photos de son enfant et de ses amis. C'est un point décisif dans la vous rencontrer en allemand stormily prise de décision par le gouvernement des états-unis. L’utilisation des réseaux électroniques est en effet en augmentation dans le pays d’origine et les autres pays éloignés du centre européen, ce qui constitue un énorme bénéfice pour les éditeurs.
Votre rencontre est aussi importante pour votre mariage, vos enfants et tous ceux qui nous entourent. Cela pourrait bien être un élément essentiel à la lutte contre la pauvreté et le déficit de recherche en rencontre coquine abbeville Portugal sciences et en recherche publique. Les pratiques et l'exercice répétés de ce mode de préservation des vieux défroques ont fait l'objet d'un long cheminement et des discussions.
Témoignage
« En début de semaine, il n’y avait rien de particulier à signaler. Les caisses sont
protégées par du plexiglas, toutes les personnes travaillant dans le magasin portent des gants. Les masques sont distribués et un filtrage est effectué à l’entrée. Tout se passe relativement bien avec une légère affluence, les distances de sécurité sont respectées tandis que la production de pain en boulangerie (NDLR : poste occupé par Nicolas) – logiquement réduite vu les conditions exceptionnelles – ne pose pas de problème. Cependant, au fur et à mesure, le filtrage n’est plus maintenu, et ce, sur ordre du directeur de la chaîne.
« Confinement ou pas, on s’en fiche pas mal du petit salarié »
A partir de ce moment là, la situation se complique pour nous, employés. Les gens entrent en masse dans le magasin et ne respectent aucunement les règles de sécurité. Certains clients, agressifs et désorientés par le contexte actuel, s’approchent à moins d’un mètre de moi sans la moindre gêne. L’un dont je me rappelle très bien m’a attrapé le bras pour que je le guide dans le magasin le plus rapidement possible, pour gagner du temps. Même si de nombreuses personnes portent des masques lors de leurs achats, peu d’entre eux respectent les règles de sécurité notamment la suivante : respecter une distance d’un mètre entre chaque personne pour limiter toute transmission du virus. Le magasin est plus petit donc les rayons sont relativement étroits. Ceci est évidemment un problème lorsque le filtrage n’est plus effectué à l’entrée : les gens arrivent par dizaines, se collent, d’autres viennent en famille ou amis par groupes de trois, quatre, voir cinq ou plus.
La grande majorité des gens obéissent quand mêmes mais on a eu le droit à quelques remarques concernant notre manque d’efficacité
En observant la situation, on n’a aucunement l’impression que des mesures de
confinement ont été prises tant les rayons sont bondés. Certains de mes collègues en caisse sont même obligés de hausser le ton afin que les distances soient respectées. La grande majorité des gens obéissent quand même, mais on a eu le droit à quelques remarques concernant notre manque d’efficacité « deux caisses pour un magasin blindé en période de confinement, on croirait rêver ».
A partir de ce moment-là, on ne s’est plus senti en sécurité,
et quand on a appris que c’est la direction qui a interdit de filtrer, une partie de l’équipe s’est sentie abandonnée. A croire qu’ils s’intéressent davantage au chiffre d’affaire qu’à la santé de leurs employés… Moi c’est ce que je crois. Confinement ou pas, on s’en fiche pas mal du petit salarié, et encore plus quand on est étudiant, on a encore moins le droit de protester. Même les clients se sont plaints, ils critiquent notre manque de sécurité pour les protéger (même si nous avons des gants, masques et vitres de protection). Mais personne ne semble se préoccuper de la nôtre ! Avec une absence totale de filtrage. Ça devient vite anxiogène comme conditions de travail. Il y aussi notre production de boulangerie qui a dû radicalement augmenter, alors qu’une diminution de celle-ci avait été demandée. Conséquence : nous étions à deux doigts de la rupture des stocks.
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Les clients prennent deux fois plus de réserves que d’habitude, le magasin est dévalisé et les remarques fusent sur notre incapacité à remplir davantage les rayons. Vu les circonstances exceptionnelles, l’effectif du magasin a été relativement réduit afin de limiter les contacts. Mais avec cette absence de filtrage à l’entrée, nous sommes très rapidement dépassés et les temps de pause ne sont pas respectés. Le rythme est intense, dans une ambiance de peur et d’agacement. Avec d’autres collègues, puisque l’on n’était pas écouté, on a décidé de se plaindre directement sur la page officielle de Lidl en citant le magasin dans lequel je travaille, pour dénoncer un manque de mesure concernant notre sécurité et cette question de filtrage interdite par la direction.
On avait aussi vu le commentaire d’une cliente. Pourtant, quand on est retourné voir quelques minutes plus tard, tous les post avaient été supprimés sans la moindre réponse de la part des gérants de la page. Mais bizarrement, au bout de 2-3 jours, les mesures de filtrage ont à nouveau été mises en place, et depuis les conditions de travail sont vraiment meilleures, même si on mesure le risque on se sent déjà plus en sécurité et protégés. En espérant que cela dure ! Et malgré quelques bougons on a quand même beaucoup de remerciements et d’encouragement de la part des clients à la sortie du magasin. Ils sont une grande source d’énergie pour nous et je les remercie profondément, ça aide à tenir. On espère quand même que tout revienne vite à la normale. »
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