Le Premier ministre, Giuseppe Conte, prévoyait une reprise progressive de l’économie, lors de son allocution du 26 avril dernier. Pour cela, un décret avait été adopté et la “phase 2” de lutte contre l’épidémie pouvait commencer. Mais qu’en est-il réellement chez nos voisins transalpins ?
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À Rome, comme ailleurs dans le pays, les habitants retrouvent peu à peu leur liberté. La population enfermée depuis près de deux mois, s’autorise à sortir de nouveau, mais toujours avec prudence, d’ailleurs la majorité porte un masque. En ce qui concerne les lieux de vie, leur sort n’est pas encore scellé. Restaurants, musées, théâtres, cinémas, garderont pour l’heure, portes closes. Certains pensent que leur réouverture interviendra le 18 mai, d’autres le 1er juin. En ce qui concerne, la scolarité des Italiens, les écoles, collèges et lycées, sont fermés jusqu’en septembre. Un choix que certaines familles déplorent, ne pouvant pas retourner travailler. Alors le ministre de l’Education étudie la possibilité de rouvrir les crèches et écoles maternelles avant l’été.
« À la fac de droit on passe souvent des oraux donc les examens à distance ne posent pas vraiment de problème, c’est faisable ! »
Sofia, étudiante en droit à rome
Pour les universités, les examens approchant, il faut trouver des solutions. Sofia, étudiante en droit dans la capitale, passera ses examens à distance. Fin mai, elle devra se connecter sur une plateforme afin de passer ses partiels par vidéos interposées. “À la fac de droit, on passe souvent des oraux donc les examens à distance ne posent pas vraiment de problème, c’est faisable !”, souligne la jeune Romaine. Cependant, pour les autres universités, les examens à distance semblent plus compliqués à envisager. Les facultés réfléchissent encore à comment faire passer les écrits en toute sécurité à leurs étudiants. En attendant de se confronter à ses premiers partiels virtuels, la jeune juriste s’adonne à des activités sportives ou solidaires. Elle participe avec ses amies à des distributions et livraisons de repas aux plus démunis. Une activité qu’elle compte bien continuer après cette période douloureuse.
« Si tu aimes l’Italie, alors garde tes distances »
Le dimanche 26 avril, le Premier ministre italien, Giuseppe Conte, annonçait les mesures phares qui marqueront la « phase 2 » de lutte contre l’épidémie. Il insistait sur le respect de la « distanciation sociale », où le « comportement responsable de chacun sera fondamental. » Un slogan pour conclure ce discours en demi-teinte : « Si tu aimes l’Italie, alors garde tes distances. » Peu après, un décret a été adopté. Peu l’ont compris. « On est confrontés à une interprétation individuelle, dans le sens où le décret n’est pas clair. Il a d’ailleurs créé le débat sur les réseaux et dans les médias, car il est indiqué que l’on peut aller voir nos “ congiunti ” (conjoints) mais personne ne comprend comment interpréter ce mot. Est-ce que le terme signifie la famille ou simplement le compagnon de vie ? » s’interroge l’étudiante en droit.
« On peut sortir mais on ne se sent pas libres«
Sofia
L’interprétation est de mise. Quand elle compare avec ses amies, Sofia a un mode de vie différent, l’une d’entre elle a décidé de rester enfermée jusqu’au 18 mai, car d’après elle, il ne faut pas sortir jusque là. Un flou artistique s’est dessiné et les Italiens tentent de s’adapter. “On peut sortir, mais on ne se sent pas libres. Si l’on va se promener, on y va à 2 ou 3 maximum ”, explique Sofia. Dans le Nord du pays, la situation critique durant toute la crise, modère les comportements. L’Italie est endeuillée, mais surtout traumatisée. Si les personnes contaminées par le coronavirus semblent en baisse, la peur d’être de nouveau confinés se fait ressentir. Alors, pour que les Italiens se sentent totalement déconfinés, il faudra un peu de temps.
Une liberté conditionnelle
S’ils peuvent de nouveau sortir « librement », les Italiens doivent tout de même avoir une attestation lorsqu’ils prennent la voiture ou les transports en commun. L’autorisation doit indiquer s’ils se déplacent pour le travail, pour voir leur famille, pour un rendez-vous médical ou encore pour faire du sport. Le décret a été assez clair sur ce point-là, mais un autre élément reste flou : les sanctions quant à la non-possession du document manuscrit. Alors depuis le lundi 4 mai, les Italiens privilégient la marche, le vélo ou encore la course à pied. Ils reprennent piano piano le chemin de la liberté.
Beaucoup de monde sort tout en respectant les mesures de distanciation. Sauf … exceptions ! À Rome, les parcs et jardins sont pris d’assaut depuis leur réouverture le lundi 4 mai. A tel point que la Villa Doria Pamphilj, qui est le parc le plus grand de Rome (180 hectares), est surchargé. Des amis de Sofia l’ont prévenu, « il n’y a pas d’espace pour se promener tellement c’est plein. » Elle n’y croit pas et ira voir de ses propres yeux. Dans le Nord du pays, la population est encore choquée. Elle sort, masquée, mais seulement pour aller au travail, pour marcher ou encore faire un peu de vélo, et privilégie encore la livraison à domicile pour les courses.
La vente à emporter facteur de débordements
Les cafés, bars et restaurants sont fermés jusqu’à nouvel ordre. Pour les commerces, il a fallu trouver des solutions alternatives durant la quarantaine. « Beaucoup de magasins se sont mis à la vente à emporter, comme les boulangeries et les restaurants. Le problème, c’est surtout pour les bars, le prix d’un café ne peut pas permettre la vente à emporter alors beaucoup sont fermés » explique Filippo, Piémontais. Mais depuis une semaine, les choses changent et les Italiens retrouvent la tradition de l’expresso du matin… dans la rue. Le traditionnel “caffè al bar” n’est pas pour demain.
« La situation est bizarre, certains bars rouvrent seulement pour de la vente à emporter. »
Lea, HABITANTE DE lIGURIE
Certains bars rouvrent pour de la vente à emporter, mais cela pose problème, car les terrasses étant fermées, les habitués de « l’apéritivo » consomment dans la rue, et souvent en groupe. C’est le cas à Savone. « La situation est bizarre, certains bars rouvrent seulement pour de la vente à emporter, mais comme leur terrasse n’est pas installée les gens restent devant le bar. Et cela, chaque soir de 17h30 à 19h30 pour l’apéritif. Ils sont rassemblés, puis la police arrive et leur dit de s’en aller!”, s’exclame Lea, Savonesi de 28 ans. “Le samedi soir, et en plus s’il fait beau, il y a une cinquantaine de personnes réunis devant les bars alors que les rassemblements sont interdits”, ajoute la jeune italienne.
Une tendance qui se répand dans tout le pays
Effectivement, la capitale mondiale de la mode, connaissait jeudi 7 mai, un moment de relâchement de la part de ses habitants. “Un aperitivo” s’est improvisé sur les bords des Navigli (canaux artificiels), lieu emblématique de la vie nocturne milanaise, créant la colère et l’aberration sur les réseaux sociaux. Normalement prisé pour ses nombreux bars huppés, le quartier Milano Navigli s’est vu envahir de passants munis de bières et d’alcools pour seul accessoire. Pire encore, sur les images publiées sur Twitter, beaucoup n’étaient pas dotés de masques. Quatre jours seulement après le début de la phase 2, ce rassemblement a délié les langues, à tel point que le maire Giuseppe Sala n’a pas eu d’autre choix que de poser un ultimatum à ses habitants, comme le rapporte La Depeche: “ Ou les choses changent aujourd’hui, non demain, ou je vais prendre des mesures et fermer le Navigli ou bloquer la vente à emporter, et tous ces lieux à risque de rassemblement.” Nostalgiques, téméraires ou tout simplement inconscients, les habitants sont prévenus.
Des vacances oui, mais locales
Pour ce qui est des vacances d’été, la situation reste encore en suspens. Bien que Giuseppe Conte a affirmé dans une interview, au journal Corriere della Serra, que les Italiens pouvaient commencer à imaginer leurs vacances estivales, il n’a pas encore précisé s’ils pourraient quitter l’Italie. Les plages sont fermées jusqu’à nouvel ordre et les Italiens ne peuvent quitter leur région d’habitation que s’ils ont une attestation de travail justifiant le déplacement.
« Nous investissons fortement dans le tourisme intérieur »
Dario Franceschini, ministre de la Culture
L’Italie ne sera certainement pas une destination prisée par les touristes cette année, bien que le ministre de la Culture se dit prêt à accueillir des voyageurs étrangers. Pour l’heure, le gouvernement prône le tourisme local : « Nous investissons fortement dans le tourisme intérieur, car ce sera un été de vacances en Italie« , déclarait Dario Franceschini,le ministre italien de la Culture, le 29 avril dernier, dans une interview au quotidien romain Il Messagero. En résumé, la Dolce vita ce n’est pas pour tout de suite..
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